Se mettre face à un public et devoir prendre la parole est parfois troublant et source de stress. Une impression d’être exposé aux jugements et aux critiques du public rend souvent pénible la prise de parole et mène au bégaiement. Prendre sur soi et maîtriser ses émotions afin de ne pas bafouiller ou bégayer peut se travailler grâce à diverses techniques. Ainsi, faire un discours de qualité et prendre le dessus sur sa nervosité s’avère tout à fait possible. Voyons les raisons qui peuvent causer ces troubles et les méthodes pour remédier au bégaiement lors d’un discours en public.
Le bégaiement et ses facteurs déclencheurs
Multiples sont les raisons qui peuvent causer le trouble du bégaiement chez une personne. Notamment un épisode de stress dû à un choc émotionnel dans une période antérieure ou l’hyperémotivité de la personne.
Il y a également le fait d’être face à une situation inconnue qui entraîne de l’anxiété, du stress et qui provoquer le bégaiement. Lorsque le contexte auquel on est exposé est inhabituel ou nouveau, la peur d’être jugée, de ne pas assurer et de décevoir le public s’installe.
L’autre raison souvent évoquée est celle de la génétique. D’ailleurs, les facteurs favorisant le bégaiement sont en lien avec le cadre familial tel qu’un contexte familial tendu ou un retard de parole de l’enfant.
Les méthodes de remédiation
Prendre la parole en public implique une préparation, une présentation sur une scène et la transmission d’un message. Pour ne pas être débordé ou dépassé par ce qui se passe et bégayer pendant la présentation, des méthodes sont proposées.
Tout d’abord des astuces à mettre en pratique avant le jour J :
– La répétition : pour une préparation de qualité, il est nécessaire de s’entraîner à répéter le discours. Il est possible de se faire aider par un petit auditoire pour avoir un retour sur ce que l’on dégage ou sur d’autres points. Ces répétitions permettent une familiarisation avec ce que l’on va dire devant le public et fait ressentir plus d’assurance. Si des difficultés se présentent (articulations, rythme, fluidité..), l’entrainement permettra de travailler sur ces points-là.
– La visite du lieu : être familier avec l’endroit où le discours aura lieu permet également de rassurer l’orateur. L’idéal serait de s’entraîner à répéter dans ce lieu avant le jour J. Ainsi, une fois le moment arrivé l’orateur ne sera pas distrait par l’environnement qui l’entoure ou les installations qu’il ne maîtrise pas.
Quant aux techniques à mettre en place le jour J :
– La respiration : adopter des techniques de respiration profonde aide à calmer l’orateur. En effet, le bégaiement survient lorsque l’esprit n’est plus synchrone avec la bouche. Dans ce cas, il faut ralentir ou faire une pause et prendre le temps de respirer avant de continuer. Pour réprimer l’inquiétude et faire descendre le rythme cardiaque, la respiration est une bonne méthode. N’hésitez pas à cliquer ici pour plus d’astuces sur la manière d’éviter et de gérer un bégaiement.
– Les gestes et déplacements : afin d’installer un rythme et d’avoir un débit régulier, le déplacement dans l’espace peut être un bon moyen. Il permet de canaliser l’énergie et imposera un rythme qui réduira les éventuelles confusions. Des gestes variés peuvent aussi soutenir le discours et aider l’auditoire à porter son attention sur l’orateur.